Le scénario de la dissolution de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) n’est pas à exclure dans le contexte politique actuel, où le gouvernement Fakhfakh fait face au risque de ne pas obtenir la confiance des députés. Si on en croit Hatem Mliki, Qalb Tounes ne souhaiterait pas en arriver là bien qu’il ait été écarté du processus de formation du gouvernement.
Le dirigeant et député de Qalb Tounes a indiqué aujourd’hui, mardi 18 février 2020, à l’agence Tunis Afrique presse (Tap), que son parti est contre la dissolution du parlement et qu’il soutient les efforts des organisations nationales dans le cadre des concertations autour de la formation du prochain gouvernement.
Rappelons que le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), Samir Majoul, et surout le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, s’activent depuis quelques jours et multiplient les rencontres avec les différentes parties concernées par la formation du prochain gouvernement, notamment le chef du gouvernement désigné, Elyes Fakhfakh, dans le but de faire converger les points de vue.
Hatem Mliki a également évoqué la possibilité du retrait de confiance au gouvernement Chahed, actuellement chargé d’expédier les affaires courantes, assurant que Qalb Tounes est également contre cette option, évoquée par certains dirigeants Ennahdha, qui a par ailleurs été jugée anticonstitutionnelle par plusieurs spécialistes en droit, à l’instar du président de la république, Kaïs Saïed.
A ce sujet, le parti respecte la position du président de la république, a-t-il souligné : «Le président de la république veille au respect de la Constitution et c’est lui le garant de la stabilité du pays».
C. B. Y.
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