Le gouvernement Fakhfakh réussira-t-il finalement à obtenir la confiance du parlement ? Si on en croit Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), la réponse à cette question serait positive.
M. Taboubi, a, en effet, assuré ce matin, mardi, 18 février 2020, en marge de l’inauguration du congrès de la Fédération générale des agents du ministère de la Justice, que «dans les prochaines heures, le peuple tunisien aura un gouvernement».
Le syndicaliste a, par ailleurs, appelé, d’une part, «toutes les parties politiques et surtout celles qui gouverneront», à réviser l’histoire du pays, pour en tirer les bonnes leçons, et d’autre part, le peuple à «se réveiller de son coma pour prendre conscience de la situation et veiller aux intérêts du pays».
Rappelons que Taboubi a, tout comme Samir Majoul, président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), rencontré le président de la république, Kaïs Saïed, et chef du gouvernement désigné, Elyes Fakhfakh, en début de semaine, en vue de faciliter les négociations entre les différentes parties concernées par la formation du prochain gouvernement. Ils ont rencontré aussi Rached Ghannouchi, président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du parti d’Ennahdha, qui a menacé de ne pas voter la confiance au gouvernement Fakhfakh.
Mission accomplie ? La réponse aura probablement lieu ce soir à l’issue de la réunion du conseil de la Choura du parti Ennahdha, dont la position finale vis-à-vis du gouvernement Fakhfakh sera certainement décisive.
C. B. Y.
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