«Sans Ennahdha, ce gouvernement n’aurait pas vu le jour. Et on militera pour y intégrer d’autres partis, sauf ceux qui ont choisi de faire partie de l’opposition», indique le président du Conseil de la Choura du parti islamiste, Abdelkarim Harouni.
«Ennahdha a dès le début souhaité un gouvernement d’union nationale, mais pour ne pas bloquer le processus, nous avons voté en faveur du gouvernement, bien qu’Elyes Fakhfakh ait refusé d’intégrer des partis importants», a ajouté Abdelkarim Harouni, cet après-midi, samedi 29 février 2020, sur Jawhara FM, en référence à Qalb Tounes, que le chef du gouvernement a préféré ne pas intégrer à la coalition gouvernementale.
Pour le président du Conseil de la Choura, il faudrait élargir la base parlementaire du gouvernement pour réussir à faire passer les lois et les réformes attendues et «surtout, permettre l’élection de la cour constitutionnelle», qui exige le vote d’une majorité des deux tiers, a-t-il dit.
On notera d’autre part que le président de Qalb Tounes, Nabil Karoui, a affirmé, hier, que son parti a choisi l’opposition estimant que sa situation est confortable, et que les députés de son bloc parlementaire s’emploieront à faire tomber le gouvernement Fakhfakh, pour avoir une place dans le prochain gouvernement, selon ses dires, hier, sur Express FM.
Rappelons que 129 députés ont voté la confiance, vendredi dernier, au gouvernement Elyes Fakhfakh, qui a pris officiellement ses fonctions hier.
Y. N.
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