Après la défaite de son équipe, hier, vendredi 28 février 2020, face au Zamalek, en quart de finale-aller de la Ligue des champions africaine, l’entraîneur de l’Espérance sportive de Tunis (EST), Mouine Chaâbani, ne peut plus esquiver les critiques.
Jusque-là, il a été «couvert» par son président, Hamdi Meddeb, mais la perte de la Coupe arabe, puis de la Super-coupe africaine, et le spectre d’une éventuelle sortie de la Ligue des champions n’arrangent rien pour le jeune technicien.
Ceci complique les choses pour le brave Chaâbani qui n’arrive toujours pas à battre le Français Patrice Carteron après deux rencontres. Il restera une dernière, le 6 mars prochain à Radès, et celle-ci, elle doit être la dernière chance pour le technicien tunisien. Il y jouera son avenir au club. Aussi est-il appelé à se qualifier aux demi-finales de la Ligue des champions, sinon c’est – n’en doutons pas – la porte de sortie.
Le président du club a évité auparavant de brusquer les événements, mais il a été furieux, hier, contre de nombreux joueurs et le cadre technique.
Difficile de faire porter le chapeau à l’arbitre marocain, mais Hamdi Meddeb a blâmé les très vives protestations qui ont finalement abouti à une exclusion (Mohamed Ali Ben Romdhane) et à un second carton suspensif pour Mohamed Ali Yaacoubi, promettant, indique-t-on dans l’entourage du club, des décisions importantes après le «match revanche», s’il n’y a pas qualification.
H. M.
Donnez votre avis