La 3e édition du Festival international du film environnemental de Tunisie (Envirofest 2020) démarrera le 14 mars à Tunis et se poursuivra par la suite dans les régions jusqu’au mois d’octobre.
Par Fawz Ben Ali
Lancé en 2018 par l’Association Tunisian Cinema Foundation sous la direction de Hichem Ben Khamsa, qui fait également partie du comité organisateur des Journées cinématographiques de Carthage, l’Envirofest est un festival de cinéma dédié à la cause environnementale, une occasion pour sensibiliser le grand public sur l’urgence d’agir pour l’équilibre écologique à travers un outil populaire, à savoir le 7e art.
A Tunis et dans les régions
Hichem Ben Khamsa a tenu un point de presse, le jeudi 5 mars 2020, à la Cinémathèque tunisienne, Cité de la Culture de Tunis, afin de dévoiler le programme de cette nouvelle édition et les différentes activités qui accompagneront les projections des films.
Le festival sera cette année présent dans 12 villes en plus de la capitale (Bizerte, Kef, Monastir, Sfax, Djerba, Tozeur, Gabès …). Une tournée régionale est prévu à partir du mois d’avril et jusqu’en octobre grâce à une coordination établie avec les associations locales et les ciné-clubs. Des programmes différents ont d’ailleurs été mis au point pour aborder les problèmes écologiques spécifiques à chaque région.
Pour la première étape du festival (Tunis), la Cinémathèque accueillera durant 7 jours des projections gratuites d’une dizaine de films autour de la question environnementale, mais abordant chacun une thématique bien spécifique (changement climatique, biodiversité, surconsommation, industrie alimentaire, impact du plastique, extinction des espèces animales…)
Grâce à des partenariats avec des organismes comme l’Union Européenne, l’Office international de la migration (OIM), l’ambassade du Canada, l’Institut français de Tunisie (IFT), le Centre culturel italien de Tunis …, le festival a pu avoir les droits de diffusion de films très récents et primés dans des festivals internationaux, comme le film d’ouverture « Great Green Wall » (Grande Bretagne) qui sera diffusée pour la première fois sur le continent africain, le film de clôture « 2040 » (Australie), ou encore « Our planet » (un film britannique produit par Netflix), « Sharkwater exctinction » (Canada) …
Des films, mais pas que…
Le festival coïncidera avec le début des vacances scolaires, ce qui permettra selon les organisateurs de compter sur une forte participation de la part des jeunes et même des enfants. Ces derniers bénéficient d’ailleurs du programme parallèle «Envirofest Kids» qui comprend non seulement des projections de films, mais également des activités ludiques comme les ateliers de recyclage et de théâtre. Les enfants sont invités à fabriquer des marionnettes à partir de vieilles bouteilles en plastique puis de s’en servir dans les spectacles de théâtre avec l’aide d’un marionnettiste et d’un conteur.
Le débat représente un axe très important dans la programmation de cette édition, souligne Hichem Ben Khamsa. Ainsi, chaque projection de film sera suivie d’un débat avec des experts et des scientifiques, permettant de réfléchir ensemble sur d’éventuelles solutions et des plans d’action pour sauver notre environnement.
Parallèlement aux films, le festival offre au public l’espace «Digital Lab» de réalité virtuelle avec des jeux pour enfants autour du thème de l’environnement ; au programme également une exposition photographique intitulée «Les habitats marins de la Méditerranée» des deux artistes Renaud Dupuy et Mathieu Foulquié, produite par SPA/RAC (Centre d’activités régionales pour les aires spécialement protégées).
Cette année encore, un éco-village sera installé les 18, 19 et 20 mars pour accueillir des associations engagées dans la cause environnementale.
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