Tunisie : Le coronavirus est sous contrôle pour le moment, selon Chokri Hammouda

Chokri Hammouda, directeur de l’Instance nationale de l’évaluation, de l’assurance-qualité et de l’accréditation dans le domaine de la santé, a estimé, ce lundi 4 mai 2020, date de début du confinement sanitaire ciblé, en Tunisie, que la situation épidémique dans le pays, relative au coronavirus, est pour le moment contrôlée.

Dans des déclarations médiatiques accordées à l’agence Tunis Afrique presse (Tap) et à la radio Mosaïque FM, M. Hammouda a rappelé que le nombre de cas actifs porteurs du virus, selon les statistiques du ministère de la Santé, est actuellement de 643 et que d’autres patients devraient guérir très prochainement.

«Tant que le nombre quotidien de malades rétablis dépasse celui des nouveaux cas d’infection, on peut dire que l’épidémie est sous contrôle», a-t-il estimé. Or, ce ratio positif est enregistré en Tunisie depuis plusieurs jours. Hier, par exemple, on a connu 44 rétablissements contre 4 nouvelles contaminations. Des chiffres très encourageants si on en croit le responsable.

Ce dernier a, par ailleurs, insisté sur l’importance de continuer à respecter les mesures de précaution, telles que la distanciation physique et le port des masques, alors que la Tunisie connaît une nouvelle phase dans son plan de lutte contre la pandémie, où près de 3 millions de citoyens sont désormais autorisés à travailler. Soit le double de la population active durant la période précédente de confinement général.

Chokri Hammouda a, sur un autre plan, réitéré son appel à l’égard des Tunisiens de se faire vacciner contre la grippe saisonnière en automne prochain, rappelant que ce vaccin ne coûte pas cher (seulement 15 dinars) et qu’il est même offert gratuitement aux personnes nécessiteuses.

Rappelons que bien que ce vaccin ne protège pas du coronavirus, il permet de facilement le détecter, puisque face à la similitude des symptômes des deux maladies, ceux qui l’auront fait seront assurés de ne pas attraper la grippe. Il permet également d’éviter une éventuelle double infection, qui pourrait se révéler particulièrement dangereuse pour les personnes physiquement vulnérables.

C. B. Y.