Présent aujourd’hui au Bardo, devant le siège de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), pour inaugurer le «sit-in du 1er juin», l’activiste Imed Ben Halima a assuré que la manifestation d’aujourd’hui ne doit pas être confondue par avec celle d’«Errahil 2» à laquelle il ne s’identifie pas. Son objectif à lui n’est pas de dissoudre le parlement, assure-t-il.
Me Ben Halima a indiqué, dans des déclarations médiatiques, que le sit-in du 1er juin a 4 revendications essentielles : la mise en place de la cour constitutionnelle; la révision du code électoral; la révision de la loi portant sur l’organisation du pouvoir exécutif pour trouver un équilibre entre les prérogatives du président de la république et celles du chef du gouvernement et lancer un référendum à cet effet et la destitution de Rached Ghannouchi en tant que président de l’ARP.
L’avocat a, par ailleurs, indiqué que le sit-in sera suspendu et qu’il reprendra après la fin définitive du confinement sanitaire, soulignant l’importance de l’avoir inauguré à la date du 1er juin, pour sa symbolique historique…
«C’est une date qui commémore le 65e anniversaire de la fête de la victoire et le retour de Bourguiba, en 1955, de son exil en France. Elle représente également le 51e anniversaire de la première constitution de la république tunisienne. Le 1er juin 2013 marque aussi la victoire de la société civile face aux forces rétrogrades et l’annulation de la constitution proposée par l’ANC la même année», a-t-il détaillé, en plaçant son mouvement dans une nette opposition au parti islamiste Ennahdha, dominant l’Assemblée et le gouvernement depuis 2012 et responsable, selon lui, de la crise générale où sombre la Tunisie depuis plusieurs années et que le système politique en place n’est pas en mesure de solutionner.
C. B. Y.
Donnez votre avis