Une école sans ni portes ni fenêtres, où les enfants ne sont pas obligés de rester assis à leurs pupitres mais encouragés à bouger, à exprimer leur joie sans la réprimer et à apprendre d’une façon ludique, en plein air.
Tel est le programme de l’Open Green School, un projet élaboré par deux associations, L’Éveil de l’Enfant et le Centre hippique Mahdia, pour travailler des compétences comme la logique, la résolution de problèmes, la motricité fine, le développement de l’autonomie et de la concentration, le sens de l’organisation et le sens social et citoyen.
C’est une sorte de garderie scolaire où les instituteurs partagent leurs activités avec des collaborateurs à 4 pattes, qui jouent le rôle de stimuler, catalyser et accélérer l’apprentissage des enfants qui ont subi, ces derniers temps, le confinement imposé par la pandémie de coronavirus, tout en favorisant leurs éducation émotionnelle.
L’apprentissage par des activités sensorielles-manipulatives
Obligés à s’éloigner de leurs classes, en plein milieu de l’année scolaire, ces enfants se sont retrouvés confinés à la maison, dont la plupart sans jardins, et leur vie ordonnée par le rythme dés programmes écoliers a basculé tout d’un coup.
L’Open Green School est donc un espace vert, animé par la présence de chevaux, de poneys, de chiens et de chats, où les enfants bénéficient de leurs influences positives sur le plan physique, psychologique et comportementale. Tous en respectant l’hygiène et l’éloignement social imposé, le programme éducatif est suivi dans sa totalité.
Un approche d’inspiration Montessori et Malguzzi, le pédagogue italien honoré par le Prix Lego et le Prix Kohlben, éclairée par les avancées actuelles de la recherche en éducation, qui profite de l’espace ouvert et de la présence animalière pour mieux développer le potentiel de chaque enfant. Un atout supplémentaire dans l’ensemble de l’organisation des classes, notamment celles multi-niveaux.
L’Open Green School est une «école d’empathie» que seulement les animaux savent enseigner, d’une façon merveilleusement unique, pour travailler les compétences.
L’apprentissage y est le résultat d’une expérience entre «penser» et «faire», enrichie par des activités sensorielles-manipulatives avec l’utilisation de matériels que les enfants peuvent tenir et déplacer physiquement pour activer la curiosité à observer, explorer et, par conséquent, à apprendre, dans un langage accessible et amusant.
«La fleur humaine est celle qui a le plus besoin de soleil»
Ce projet unique et innovant prévoit des activités psychomotrices qui ont pour vocation la mise en mouvement des enfants de tous âges, en fonction de leurs capacités. Travail de l’équilibre, du franchissement d’obstacle, maîtrise du corps, de l’espace et de sa force en sont les objectifs principaux.
Il s’agit d’activités qui favorisent aussi le défoulement pour ces enfants qui ont du mal à maîtriser leur hyperactivité, tout en respirant à pleins poumons l’air vivifiant, proche da la plage.
Les professionnels présents assurent par tous moyens un milieu de travail qui valorise les attitudes et les capacités des enfants : une collectivité respectueuse des codes sociaux de bonne conduite des uns envers les autres.
Des classes intégrées ont été aussi prévues pour les enfants éprouvant des difficultés comportementales et notamment les dysharmonies évolutives ou présentant un échec scolaire, des troubles TSA, TDAH, dyspraxiques et anxieux.
Le concept d’école en plein air naît à Paris en 1920 et il a été repris récemment au Danemark où, suite à la levée progressive de restrictions, les cours se font maintenant à l’extérieur pour limiter la propagation du coronavirus.
Au sein de l’Open Green School, l’enfant a comme toit le ciel sur ta tête et des lumineuses journées s’écoulent heureuses au milieu de la nature et des animaux.
Jules Michelet, l’un des grands historiens français du XIXe siècle, a écrit: «De toutes les fleurs, la fleur humaine est celle qui a le plus besoin de soleil».
Source : communiqué.
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