Abir Moussi, la présidente de la commission parlementaire de l’industrie, de l’énergie, des ressources naturelles et des infrastructures, ne se doute de rien : grâce à son entregent, la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), en crise depuis 2010, va bientôt reprendre son rythme normal de production.
Souvent paralysée par les mouvements sociaux dans le bassin minier de Gafsa, la CPG produit aujourd’hui moins de la moitié de sa production de 2010, qui s’élevait à 8 millions de tonnes. Pire encore, selon son directeur général Ali Khemiri, qui parlait hier, jeudi 2 juillet 2020, devant ladite commission, la CPG a accumulé des pertes estimées à la fin 2019 à 480 MDT.
Cela n’est pas du genre à impressionner la présidente du Parti destourien libre (PDL) qui affirme que la commission parlementaire qu’elle préside va s’employer à assurer la reprise de la production des différents sites de la CPG à leur rythme normal et garantir la stabilité financière et sociale, ce qui se répercutera positivement sur la situation générale dans le bassin minier de Gafsa et redonnera des espoirs aux jeunes de a région.
Mme Moussi promet que sa commission va essayer de régler un à un les probèmes rencontrés par la société, en auditionnant ses responsables, les représentants de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et en effectuant des visites sur les différents sites de la société pour examiner la situation sur place.
Imed Bahri
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