Dans un communiqué publié ce jeudi, 23 juillet 2020, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a assuré que le Syndicat national des agents et cadres de la justice (SNACJ), qui avait défendu le tribunal de première instance de Tunis dans le cadre de «l’affaire Q5», ne relève pas d’elle, et que, par conséquent, sa position ne l’engage pas.
Rappelons que ledit syndicat avait critiqué hier les déclarations du président de la république, Kaïs Saïed, selon lesquelles le dossier d’une voiture de service accidentée, et dont les papiers du constat de l’accident étaient falsifiés, avait disparu du tribunal de première instance de Tunis.
Le SNACJ avait, en effet, estimé que les propos de Saïed étaient une accusation envers tous les employés du tribunal de première instance de Tunis, et en particulier les greffiers, étant les responsables de la préservation des dossiers judiciaires.
«Après vérification, il s’est avéré d’une manière qui ne prête aucun doute que l’affaire, objet de la déclaration du président de la république, relative à l’accident de la route de la voiture de [l’ancien] ministre du Transport [Anouar Maârouf], est en cours d’examen à la sixième chambre correctionnelle et a été reportée au 21 septembre 2020, pour la convocation des accusés», avait également affirmé le syndicat dans un communiqué paru sur sa page officielle.
Notons que le porte-parole du tribunal de première instance a également démenti les accusations du chef de l’Etat et que ce dernier a, à son tour, répliqué à ce démenti.
C. B. Y.
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