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Grabuges dans les hôtels de confinement obligatoire

Des citoyens confinés d’office, et à leurs frais, dans un des hôtels de confinement obligatoire, à Hammamet-Sud, se plaignent et se disent victimes de séquestration avec leurs enfants.

En fait, certains ont terminé leur semaine de confinement obligatoire depuis quelques jours mais ils sont toujours retenus par les autorités sanitaires, les services du ministère de la Santé, visiblement débordés ou mal organisés, n’arrivent plus à livrer les résultats des tests effectués sur ces personnes…

Les responsables de l’hôtel rechignent à poursuivre le service et refusent de distribuer l’eau et la nourriture, exigeant du cash, alors que certains résidants n’en ont plus sur eux. Cela crée, on l’imagine, des malentendus et des disputes et l’ambiance, déjà lourde, en devient insupportable pour tout le monde.

La situation est encore plus insupportable pour des enfants cloîtrés depuis 10 jours dans une chambre de 10 m2 et qui ont déjà subi des traumatismes psychologiques suite au confinement obligatoire prolongé qu’ils ont subi dans leur pays de provenance, notamment ceux venus des pays du Golfe.

On imagine qu’avec la hausse du nombre de Tunisiens revenus de l’étranger et la montée du nombre de tests à effectuer, la situation pourrait devenir rapidement ingérable.

Et cela sans considérer la mauvaise gestion et la lapidation de l’argent publique que cette situation engendre, les frais de toutes les nuitées supplémentaires étant à la charge du ministère et donc du contribuable.

I. B.

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