Néji Jalloul, qui vient de fonder un nouveau parti, le 226e du nombre en Tunisie, la Coalition nationale tunisienne (CNT), estime que le «rendement de Kaïs Saïed est bon et excellent».
L’ancien ministre de l’Education et ancien directeur général de l’Institut tunisienne des études stratégiques (Ites), qui intervenait aujourd’hui, jeudi 13 août 2020, dans l’émission ‘‘Midi Show’’ sur Mosaïque FM, a déclaré : «Même si nous attendons toujours de connaître le programme du président de la république Kaïs Saïed, son rendement est bon et excellent», dans une allusion au fait que le chef de l’Etat, élu par près de 73% des suffrages exprimésn n’a même pas fait une campagne électorale et n’a pas cru devoir présenter un programme pour se faire élire. Il l’a fait sur sa personnalité et sa réputation d’homme intègre et hors des partis.
Néji Jalloul, ancien militant de la gauche radicale à l’université, est passé, au lendemain de la révolution de janvier 2011, du Parti Républicain (Al-Jomhouri) à Nidaa Tounes, dont il accompagné le succès aux élections de 2014 puis l’éclatement et la descente aux enfers. Croyant à sa popularité, il s’est présenté au 1er tour des présidentielles de 2019, mais il a recueilli l’un des scores les plus faible du bataillon des candidats.
Après une brève traversée du désert, cet accro de la politique s’est résigné à créer sa propre formation, dont on ne connaît pas, non plus, ou pas encore, le programme. Il nous en a livré quelques bribes, dans ses interventions médiatiques, mais qui se résument à des idées générales, du reste assez vagues.
M. Jalloul est, par exemple, d’accord avec le président Saïed sur la nécessité de réformer le système politique en vigueur en Tunisie et il penche personnellement vers un régime présidentiel à la française mais adapté aux spécificités tunisiennes.
I. B.
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