Au lendemain de l’attaque terroriste perpétrée dimanche 6 septembre 2020, à Akouda (gouvernorat de Sousse), Houssemeddine Jebabli, porte-parole de la Garde nationale (GN), est revenu, sur les ondes de Shems FM, sur les détails de l’attentat.
Jebabli a précisé que les membres du groupe ayant perpétré l’opération avaient l’habitude de se réunir à la mosquée, lieu où ils ont été recrutés par une organisation terroriste, ajoutant qu’ils n’avaient pas de casiers judiciaires.
En ce qui concerne les deux frères terroristes abattus, qui étaient, pour rappel, originaires de Akouda et travaillant dans une usine d’aluminium, le responsable sécuritaire a indiqué que, selon les données sécuritaires collectées, ils communiquaient avec des terroristes étrangers via Facebook et avaient reçu une formation sur l’utilisation des armes blanches et l’empoisonnement.
Il a, par ailleurs, souligné que l’attentat s’est déroulé sur deux étapes : les terroristes ont, dans un premier temps, attaqué à la voiture-bélier les agents de la GN, puis ils sont allés les poignarder, «de manière très brutale», et leur ont pris leurs armes.
Notons que l’agent Sami Mrabet est décédé sur le coup, alors que son collègue, Rami Limam, a été grièvement blessé et transporté à un hôpital de Sousse. Quant aux terroristes, trois d’entre eux ont été abattus suite à une poursuite policière et un long échange de tirs, et 4e a été arrêté.
Les enquêtes se poursuivent pour déterminer l’identité de toutes les autres personnes impliquées, poursuit Houssemeddine Jebabli, affirmant que jusque-là 43 suspects ont été interrogés et que parmi eux, 7 ont été maintenus en garde à vue dont l’épouse de l’un des auteurs de l’attaque islamiste.
C. B. Y.
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