L’auteur, retraité de la marine nationale et du ministère de la Défense, estime dans ce post facebook que négocier avec les rebelles d’El-Kamour, qui bloquent la production pétrolière et gazière à Tataouine, dans le sud tunisien, depuis le 16 juillet 2020, c’est négocier avec des… terroristes.
Par Houcine Bzainia *
Je suis un démocrate convaincu, je suis un patriote, je considère que toute atteinte à l’unité du pays est une trahison, une forme de terrorisme. Il en découle que dialoguer avec les insurgés d’El-Kamour c’est comme dialoguer avec des terroristes.
Je suis conscient que les gouvernements successifs et certains partis politiques ont jetés de l’huile sur le feu dans cette crise qui n’a pas été traitée de manière résolue, ajouté à cela un président de la république qui ne fait que souffler sur les braises.
Si le gouvernement ne met pas fin aux agissements des «Kamouriens» qui le défient ouvertement, le pays finira par se disloquer. Faire des concessions aux insurgés ne résoudra rien; pire, cela encouragera d’autres à agir de la sorte et déjà le feu couve dans le bassin minier (de Gafsa, Ndlr).
La loi doit être appliquée dans toute sa vigueur et rien d’autres, y compris par l’usage de la force armée dans une zone censée être zone militaire.
* Retraité de la marine nationale tunisienne.
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