Dans un post publié hier, samedi 10 octobre 2020, sur sa page Facebook, et que nous reproduisons ci-dessous, le juriste Chedly Mamoghli déplore l’impunité dont bénéficient beaucoup de hors-la-loi en Tunisie profitant du laisser-faire d’un Etat faible et du laxisme d’une justice sinon complice, du moins indulgente.
Saïd Chebli, accusé du lynchage et du meurtre de Lotfi Nagdh, coordinateur de Nidaa Tounes à Tataouine, en octobre 2012, innocenté en appel dans des conditions rocambolesques et scandaleuses, est derrière le sit-in d’El-Kamour mais il n’apparaît pas vu sa réputation sulfureuse. C’est la petite frappe Tarak Hadded, celui qui négocie (oui ce n’est pas une blague) avec l’Etat, casquette à l’envers, qui est la vitrine du mouvement, mais en réalité ce n’est qu’une marionnette et le marionnettiste c’est Saïd Chebli, c’est lui le chef d’orchestre de cette action de déstabilisation du sud tunisien et qui considère d’ailleurs les voyous qui se sont introduits illégalement dans la zone militaire et paralysent illégalement la production pétrolière et gazière depuis le 16 juillet, comme ses enfants : «Awladi», dit-il.
Farouk Zribi, un sombre personnage au passé trouble que les ignares affublent du titre de «Cheikh», fondateur à Regueb, gouvernorat de Sidi Bouzid, d’une madrassa (sur le modèle des madrassa pakistanaises, pépinières des Talibans) illégale qui héberge des enfants déscolarisés (deuxième illégalité) où des enfants ont été violés (la justice a établi que deux enfants de cette madrassa ont été violés) ce qui est une horreur qui n’est admise par aucune loi ou religion (troisième illégalité). Et bien ce Farouk Zribi bien que responsable de cet «établissement» a été innocenté par les juges de l’accusation de terrorisme et de traite d’êtres humains.
Et par qui ce Farouk est-il défendu? Par l’inénarrable Seïfeddine Makhlouf, président du bloc parlementaire Al-Karama, un autre intouchable qui peut insulter, injurier, cracher et pourquoi pas uriner demain sur les gens en restant un intouchable tant que le «morched» Rached Ghannouchi, président du parti islamiste Ennahdha, le protège et le couvre.
Un coucou de ma part à l’indépendance de la magistrature («Salmouli ala isti9lal al-9adha») !
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