L’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) a annoncé que les résidents et internes du service des urgences de l’hôpital de la Rabta ont décidé la suspension du travail, «à l’exception des cas d’extrême urgence», et ce, pour dénoncer la recrudescence des agressions dont ils sont victimes, et l’impunité de leurs auteurs.
L’OTJM, qui appelle les autorités à mobiliser tous les moyens pour assurer la sécurité du personnel médical, a également souligné la nécessité de renforcer le service en matériel et en personnel médical, pour assurer une bonne prise en charge des malades, ainsi que la mise en place d’un circuit Covid+ pour éviter des contaminations aux sein du service d’urgences.
L’Organisation a rappelé, à ce propos, la prise d’assaut des urgences, dans la nuit du 23 au 24 octobre, par des individus armés de couteaux, qui ont agressé des agents et des cadres médicaux et paramédicaux, et détruit plusieurs équipements, suite au décès d’un homme de 94 ans, qui a succombé au coronavirus.
«Nous dénonçons l’absence d’agents de sécurité qui auraient pu intervenir pour protéger le personnel. La direction de l’hôpital doit poursuivre en justice ces délinquants et le ministère de la Santé doit assumer sa responsabilité, surtout dans ce contexte délicat marqué par une crise sanitaire», indique encore l’OTJM.
Y. N.
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