Bien qu’elle ait été annoncée comme «journée parlementaire organisée pour discuter les affaires économiques», la rencontre qui a réuni, samedi dernier, 7 novembre 2020, les députés du Parti destourien libre (PDL) et des experts économiques, dans une salle de l’hémicycle du Bardo, a suscité une polémique, du fait de son timing.
En effet, selon quelques députés, notamment des blocs islamistes Ennahdha et Al-Karama, la cheffe du PDL, Abir Moussi, a plutôt fêté le coup d’État du 7 novembre 1987, lorsque Zine El Abidine Ben Ali avait renversé Habib Bourguiba, sachant que la députée était dirigeante dans le parti du premier, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) avant la révolution de 2011.
«Il faut enquêter sur ce scandale et déterminer les responsabilités dans le but d’en finir avec ces agissements», a notamment écrit Samir Dilou, député d’Ennahdha, sur son compte Facebook.
De son côté, Rached Ghannouchi, président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), et également d’Ennahdha, a déclaré, ce lundi 9 novembre 2020, que le Bureau du Parlement enquêtera concernant les accusations portées contre le bloc du PDL d’avoir consacré la salle Radhia-Haddad au Parlement, le 7 novembre, pour mener une activité partisane, précisant, néanmoins, qu’officiellement, le groupe parlementaire avait soumis une demande pour faire une activité liée à des questions économiques. Ce que Abir Moussi a confirmé, mais ces pseudo-révolutionnaires de pacotille continuent de faire feu de tout bois et de créer de faux problèmes : ils ragent de savoir que Moussi et son parti sont en tête des sondages d’opinion.
C. B. Y.
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