Dans une déclaration accordée à France 24, le député indépendant à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Safi Saïd, a parlé de la situation tunisienne dix ans après la révolution du jasmin, assurant que le bilan est désastreux.
«La révolution tunisienne est morte au berceau la situation économique est très mauvaise aujourd’hui, à tel point que la Banque mondiale est devenue membre du Parlement, qui demande d’assister aux débats budgétaires», a-t-il lancé, non sans ironie.
Il a également évoqué les acquis de la révolution, dont les plus importants sont la démocratie et la liberté d’expression, affirmant, néanmoins, que la démocratie tunisienne est «malade».
Sur un autre plan, il a sévèrement critiqué le président de la république, Kaïs Saïed, remettant en question sa capacité à diriger le pays et assurant que même concernant la cause palestinienne, qu’il défend bec et ongles dans les médias depuis la période de sa campagne électorale, il est totalement ignorant.
«Il ne sait même pas ce que veut dire le terme “normalisation” [avec Israël]», a-t-il ajouté.
C. B. Y.
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