Après l’accord trouvé avec le gouvernement, l’Association des magistrats tunisiens (AMT) a annoncé la fin de la grève, observée depuis près d’un mois, tandis que le Syndicat des magistrats tunisiens (SMT) a appelé les juges à la poursuivre…
Selon Anas Hmaïdi, président de l’AMT, qui est intervenu ce mardi, 22 décembre 2020, sur les ondes de Mosaïque FM, la majorité des magistrats ont favorablement répondu à l’appel de son association et ont repris leurs activités cette semaine.
Il a, dans le même contexte, affirmé que la plupart d’entre eux ont exprimé leur satisfaction de l’accord conclu avec la présidence du gouvernement, et qu’ils «traitent avec l’État selon la logique de l’État», selon ses dires, taclant ainsi indirectement le SMT.
Hmaïdi a, par ailleurs, justifié le blocage de la tenue des sessions judiciaires par la grève des agents judiciaires et non celle des magistrats, expliquant que le cadre administratif est nécessaire dans le travail de ces derniers.
Commentant la déclaration de la présidente du syndicat, Amira Amri, qui a estimé que l’accord entre l’AMT et le gouvernement était «humiliant», Hmaïdi a dit que celui-ci répond, pourtant, favorablement à 8 revendications sur 9, et que concernant la 9e, il a été convenu de la reformuler.
Et d’estimer que cet accord pourrait être une base solide pour la réforme du système judiciaire, annonçant que la mise en œuvre de ses termes venait de commencer lors d’une réunion qui a réuni son organisation avec le ministre de la Justice, Mohamed Bousseta.
C. B. Y.
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