Alors que le président de la république, Kaïs Saïed, tarde à répondre à l’initiative que lui a présentée l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), au début de ce mois, et qui consiste à ce qu’il dirige un dialogue national visant à sortir le pays de ses crises économique et sociale, des rumeurs commencent à circuler selon lesquelles la centrale syndicale a un plan B.
Selon l’une de celles-ci, l’UGTT aurait décidé de transférer son l’initiative au président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Rached Ghannouchi…
Évidemment, cette rumeur est peu crédible car M. Ghannouchi est également le président d’Ennahdha, le parti au pouvoir depuis 2012 et l’un des plus grands responsables de la situation que traverse actuellement le pays. Cela aurait donc été insensé de lui confier la mission en question.
L’UGTT a, d’ailleurs, tenu à démentir la rumeur, ce mercredi 23 décembre 2020, via un post Facebook, expliquant que le président de l’ARP a simplement demandé qu’il soit officiellement autorisé à obtenir une copie de l’initiative, et que c’est ce qui a été fait.
D’un autre côté, le membre du bureau exécutif de l’UGTT, Abdelkarim Jrad, a indiqué, dans une déclaration accordée au journal Tunisie numérique, que si le chef de l’État demeure aussi indécis par rapport à l’initiative de l’organisation syndicale, celle-ci pourra envisager une autre solution.
La solution consisterait à ce que le dialogue national soit dirigé par le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, affime M. Jrad.
C. B. Y.
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