L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a officialisé son initiative relative à la tenue d’un dialogue national en vue de sortir le pays de ses crises économique et sociale, auprès du président de la république, Kaïs Saïed. C’est ce qu’a laissé entendre Sami Tahri, secrétaire général adjoint de la centrale syndicale.
Dans une déclaration accordée au quotidien Assabah, parue ce matin du mardi 1er décembre 2020, M. Tahri a souligné que l’UGTT attend actuellement la réponse du chef de l’Etat, assurant qu’il est confiant quant au rôle rassembleur que jouera ce dernier, en l’absence d’un consensus parlementaire.
Rappelons qu’hier, Saïed a accueilli, au palais présidentiel de Carthage, le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, où la question d’un dialogue national a notamment été abordé.
Par ailleurs, selon un communiqué de la présidence de la république, Saïed a réitéré sa position favorable à cette initiative, à condition de ne pas y inclure «les corrompus»… Sans doute par allusion à certaines composantes de la ceinture parlementaire du chef du gouvernement, Hichem Mechichi, à l’instar du président de Qalb Tounes, Nabil Karoui, poursuivi en justice pour des affaires de corruption financière, ou encore le parti Ennahdha qui aurait illégalement financé sa dernière campagne électorale, selon le rapport de la Cour des comptes.
C. B. Y.
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