«La ceinture politique appelle à un remaniement ministériel, afin d’améliorer et de renforcer le rendement du gouvernement», a déclaré Rached Ghannouchi, président de l’Assemblée et chef du parti islamiste Ennahdha, en marge de la Journée parlementaire organisée, ce samedi 9 janvier 2021, à Tunis.
Rached Ghannouchi, explique cette demande par «un rendement modeste de certains ministres», dit-il, reste que ce remaniement ministériel est demandé par le parti islamise et son allié Qalb Tounes, et ce, depuis que le gouvernement Mechichi, présenté comme un gouvernement de compétences indépendantes des partis, est en place.
L’objectif de ces partis composant le «coussin politique» de Hichem Mechichi, on l’aura compris, est d’intégrer le gouvernement, et de décrocher des portefeuilles ministériels.
D’ailleurs, le 30 décembre dernier, Hichem Mechichi, qui depuis la prise de ses fonctions il y a près de 4 mois, a limogé 3 ministres (ministre des Affaires culturelles, celui de l’Environnement, limogé le jour de son interpellation dans le cadre d’une affaire de corruption, et plus récemment le ministre de l’Intérieur qu’il a accusé de perturber l’institution sécuritaire), a clairement annoncé que ce remaniement ministériel est envisageable
«L’évaluation de la prestation gouvernementale et ministérielle est encore en cours. Suite à quoi, le remaniement ministériel devra être déterminé», avait-il affirmé.
Y. N.
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