Des heurts entre la police et des jeunes de Sbeïtla (Kasserine) ont éclaté ce soir, lundi 25 janvier 2021, après le décès de Haikel Rachdi qui aurait été blessé à la tête par une une bombe lacrymogène, la semaine dernière, lors des manifestations nocturnes.
Après avoir subi une opération jeudi dernier, Haikel Rachdi avait été admis en soins intensifs à l’hôpital Sahloul à Sousse, où il a succombé à ses blessures, cet après-midi.
Les jeunes de Sbeïtla, qui accusent la police d’avoir tué leur ami ont fermé les routes et lancé des projectiles sur les agents, exprimant leur colère et en appelant la justice à prendre des mesures exemplaire contre le policier, accusé d’avoir tiré une bombe lacrymogène sur la tête de Haikel.
Selon la sœur de ce dernier , son frère lui avait affirmé cette version avant qu’il n’entre dans le coma, en ajoutant que des témoins peuvent confirmer les faits : «Il lui a tiré intentionnellement dessus. Justice sera faite, s’il y a une loi, on le fera par la loi, sinon on procédera par tous les moyens, même par la violence et nous savons qui est derrière ce drame», a-t-elle indiqué dans une déclaration à Radio Sbeïtla.
Rappelons qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes du décès et affirmer ou infirmer la version des proches du défunt, et que le ministère public a chargé la brigade de la GN de Laouina de mener les investigations à ce propos.
Y. N.
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