Après le député Ennahdha Said Ferjani, son collègue islamiste radical Rached Khiari (Al-Karama), c’est au tour de Rafik Abdessalem Bouchlaka, gendre du Guide des Frères musulmans tunisiens, Rached Ghannouchi, de démentir l’information relative à la lettre contenant un produit suspect reçue hier, mercredi 27 janvier 2021, par la présidence de la république.
Le mot d’ordre dans la sphère islamiste a été donné, le courrier suspect n’est qu’une rumeur victimaire véhiculée par l’entourage du président de la république Kaïs Saïed.
Les islamistes cherchent ainsi à réfuter, par avance, toute accusation, qui ne manquerait pas d’être exprimée à leur encontre par leurs adversaires, notamment celle d’être derrière le fameux courrier suspect, d’autant que l’affaire intervient dans un contexte délétère de campagne acharnée menée par les islamistes et leurs serviteurs zélés contre le président de la république, à qui ils reprochent d’être récalcitrant et peu disposé à accepter leurs diktats. Ils auraient préféré avoir au Palais de Carthage un «tartour» (figurant), comme Moncef Marzouki et Béji Caïd Essebsi, les prédécesseurs de Kaïs Saïed.
Imed Bahri
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