Tout est bon à être instrumentalisé par Qalb Tounes, le parti du magnat de la télévision et de la publicité Nabil Karoui, quitte à forcer le trait et à faire passer des vessies pour des lanternes, pour tromper l’opinion publique.
D’ailleurs, c’est sur Nessma, la chaîne du même Karoui, incarcéré et poursuivi dans des affaires d’évasion fiscale, de corruption financière et de blanchiment d’argent, que le député et porte-parole de son parti, Sadok Jabnoun, s’est rendu ridicule, hier, lundi 1er mars 2021, en qualifiant la gestion des 500 vaccins offerts par les Émirats arabes unis à la présidence de la république et remise aussitôt par le Palais de Carthage à la direction de la santé militaire de «scandale semblable à celui du Watergate» (sic !) qui a coûté sa présidence à Richard Nixon; ce qui en dit long sur les pratiques douteuses du parti karouiste, qui croit pouvoir ainsi banaliser la corruption, en essayant d’entacher, du reste maladroitement, la réputation de celui qui se donne justement pour mission de la combattre : le président Kaïs Saïed. Mais cette fois, la ficelle était trop grosse et le coup fut raté.
Par contre, les dirigeants de Qalb Tounes n’ont pas pipé un mot sur la gestion chaotique de la crise sanitaire de la Covid-19 par le gouvernement de leur larbin Hichem Mechichi ni sur le retard pris dans l’arrivée des vaccins, sachant que les Tunisiens vont être parmi les derniers peuples de la planète à être vaccinés.
I. B.
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