Le secrétaire général du Courant démocrate (Attayar), Ghazi Chaouachi, est revenu, ce jeudi 11 mars 2021, sur le rencontre qui l’a réuni au président de la république, Kaïs Saïed, il y a deux jours, au palais de Carthage, dans une déclaration accordée à Mosaïque FM.
Selon l’ancien ministre des domaines de l’État et des Affaires foncières au sein du gouvernement Fakhfakh, le chef de l’État est conscient de l’importance du lancement d’un dialogue national, «mais également convaincu que le gouvernement Mechichi présente un danger qui menace les libertés et les acquis du peuple tunisien».
Ce serait la raison principale pour laquelle, Kaïs Saïed se montre réticent à la mise en application de l’initiative de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), de diriger un dialogue national.
Toutefois, Chaouachi estime que lancer ce dialogue est «la dernière chance pour sauver le pays et pour mettre en place un plan de route clair».
«Le chef de l’Etat est conscient de la situation et il est ouvert au dialogue. Par contre, il craint son échec ou qu’il ne permette pas de sortir le pays de sa crise. Il a, dans un premier temps, accepté le dialogue proposé par le Courant démocrate depuis le mois d’octobre. En parallèle il y a eu des blocages de la part du président du Parlement qui veut imposer un dialogue sous la coupole de l’ARP. Hichem Mechichi, chef du gouvernement, a lui aussi fait savoir qu’il a lancé un dialogue économique», a-t-il développé.
L’ex-député a, par ailleurs, assuré que «d’ici la fin du mois, ce dialogue qui est semé d’embûches, sera lancé soit directement ou à travers d’autres mécanismes».
Ghazi Chaouachi, sur un autre plan, commenté les activités des associations controversées, à l’instar de l’Union des oulémas musulmans en Tunisie, suite à la polémique de la levée du sit-in du Parti destourien libre (PDL) devant son bureau de Tunis, par la force.
Il a, à cet effet, appelé à la réouverture ce dossier pour mieux contrôler les associations aux activités douteuses, affirmant néanmoins que la lutte contre ce type d’associations ne se fait pas à travers les sit-in et l’installation de tentes, taclant ainsi, par la même occasion, le PDL et sa présidente Abir Moussi.
C. B. Y.
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