«A la lumière de la situation politique qui se complique et qui se dirige de plus en plus vers l’impasse, je ne vois pas d’autres solutions à part celle de mettre ne place des élections législatives et présidentielles anticipées», a indiqué le dirigeant du parti islamiste Ennahdha, Rafik Abdessalem Bouchlaka, dans un post publié ce mercredi 31 mars 2021.
Pour le gendre de Rached Ghannouchi, président du parti islamiste et de l’Assemblée, les élections anticipées devront être précédées par la mise en place de la Cour constitutionnelle et une réforme de la loi électorale, a-t-il ajouté dans son statut, en rappelant que la dite loi «ne permet pas, aujourd’hui, à la majorité d’assumer sa responsabilité dans le pouvoir et à la minorité d’exercer son rôle dans l’opposition».
Rafik Bouchlaka a par ailleurs accusé le président de la République, Kaïs Saïed, de «jouer un rôle majeur dans la division et le conflit du fait de sa volonté de contourner les résultats des élections et de vouloir mettre en place des alliances avec les partis minoritaires aux dépens de la majorité», ainsi que de vouloir «installer une autorité présidentielle loin de l’esprit de la constitution», a-t-il encore écrit.
«Il ne faut pas craindre les résultats des urnes et la volonté du peuple», a-t-il conclu.
Y. N.
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