Parmi les nouveautés et les nouvelles orientations du comité d’organisation de cette 20e session du Festival de la chanson tunisienne, est de s’ouvrir sur toutes les formes d’expression musicale, entre autres la chanson engagée qui n’avait pas auparavant droit de citer.
Lors de la 3e soirée de ce rendez-vous musical, jeudi 1er avril 2021, place fut donnée donc au concours de la chanson engagée, placée sous le nom de «Concours Mnaouar Smadah», du nom du célèbre poète du Djerid, et où six concourants furent présentés par le duo Yosr Sahraoui et le revenant Hatem Ben Amara, alors que la direction de l’excellent orchestre, formé par une sélection des meilleurs instrumentistes, est revenu, ce soir-là, au maestro Ahmed Chaïbi.
Tour à tour, ce sont les chanteurs et chanteuses Hassen Aâta («Habsa»), Abir Derbel («Assalam Al-jadid»), Fadi Fethi («Doumoû el-madina»), Rowayda Brahmi («Rjel el-khadra»), Bochra Saïd («Kol el-alem»), et Abdelaziz Mersni («Eddamouss») qui sont montés sur scène pour entonner les causes de ce monde, thèmes de ces chansons engagées.
Par la suite, c’est Imed Aziz qui anima l’intermède avant la poursuite de la soirée avec le concours des chansons de variété et celles en compétition : «Achek fenni», avec Khaled Kacem, «Saïdaty et molhimaty», avec Tarek Trojjet, «Nesmet wedd», avec Aymen Achek, et «Goulou el-beya», avec Hassen Saâda.
Et en épilogue de cette 3e soirée, Yosra Mahnouch fut invitée sur scène pour présenter d’abord sa première chanson «Ma yhemmech», écrite par Hassen Mahnouch et composée par Slim Dammak, et poursuivant avec ses succès écrits par Habib Mahnouch, qui n’est autre que son père, et composés par elle-même.
Une soirée qui a donné lieu à une nouvelle approche de la chanson engagée, avec une orchestration d’ensemble, une chanson pourtant connue auparavant par le jeu d’un, le luth, de deux ou de trois instruments au plus, la percussion et le naï par exemple.
De belles découvertes musicales après celles présentées lors des précédentes soirées.
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