A propos des déclarations tenues hier, dimanche 18 avril 2021, par le président de la république Kaïs Saïed, via lesquelles il s’est déclaré comme commandant suprême des forces armées militaires et civiles, le secrétaire général et député du mouvement Echaâb, Zouhaïr Maghzaoui, a pris la défense du chef de l’État en s’attaquant à ses détracteurs.
Dans une déclaration accordée, ce lundi, à Mosaïque FM, Maghzaoui n’a pas osé dire qu’il adopte la lecture constitutionnelle de Saïed. La raison est qu’il ne la partage probablement pas. Mais cela ne l’a pas empêché de le soutenir et de critiquer ses détracteurs, estimant que ces derniers sont en colère car la position de Saïed a «coupé la route à des nominations sécuritaires importantes». Des nominations qui allaient être annoncées par le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, et qui auraient émané en réalité, laisse-t-il entendre, des partis qui le soutiennent, et à leur tête Ennahdha.
Le nationaliste arabe a, par ailleurs, déclaré que les critiques qui ont visé le chef de l’État, accusé notamment de mener un coup d’État, font partie de «la méthode qu’Ennahdha a toujours employée contre ses adversaires», soulignant que Saïed n’avait levé une arme mais une constitution.
Selon Maghzaoui, parmi les personnes qui allaient être nommées dans le corps securitaire, il y a un certain Lazhar Loungou, «qui réside en France et qui est soupçonné de corruption», assure-t-il.
C. B. Y.
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