Les résultats du classement international «Times Higher Education Impact Ranking 2021» viennent d’être rendus publics. Il s’agit d’un classement qui se base sur les performances des universités en ce qui concerne leur contribution à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD). Au niveau global, l’Université de Tunis El Manar (UTM), première en Tunisie, est classée parmi le top 400. Il n’y a vraiment pas de quoi en être fier.
À cette occasion l’UTM s’est fendue d’un communiqué où elle «félicite toutes celles et tous ceux qui ont contribué à ces avancées : enseignants, chercheurs, étudiants, corps administratifs techniques et ouvriers». Mais on est en droit de se demander si l’on doit sérieusement se féliciter de ce classement ou y voir plutôt la confirmation du retard essuyé par les universités tunisiennes sur leurs homologues dans le reste du monde.
L’UTM est classée derrière beaucoup d’universités en Arabie saoudite, en Iran, en Egypte, au Liban, au Bahreïn, au Koweït, au Maroc, au Qatar, en Jordanie et même en Palestine, sans parler d’autres universités au Ghana, au Bengladesh, au Pakistan, en Indonésie, en Afrique du Sud ou en Turquie pour citer des pays auquel la comparaison avec la Tunisie est dans l’ordre des choses.
Cela pour dire ue la direction de l’UTM aurait du être plus modeste face à son classement et à celui des autres universités tunisiennes dans le «Times Higher Education Impact Ranking 2021», et ne pas chercher à tromper l’opinion publique.
I. B.
Donnez votre avis