Le ministère de la Santé a démenti, ce mercredi 9 juin 2021, les déclarations de Imed Boukhris, limogé avant-hier, de la présidence de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc), et qui a affirmé que l’Instance a récemment découvert l’existence de près de 20.000 doses du vaccin AstraZeneca périmées, en Tunisie.
Ainsi dans un communiqué, le ministère de la Santé, qui a mis en garde contre l’implication de la campagne nationale de vaccination dans les conflits politiques, a affirmé que cette rumeur est infondée, en rappelant que le département s’est assuré que tous les «vaccins administrés sont utilisés dans les délais prescrits et sont sûrs et efficaces».
Le ministère a rappelé, dans ce sens, son attachement au principe de transparence, en rappelant qu’il publie régulièrement et avec précisions, toutes les données relatives à la campagne de vaccination contre le coronavirus et en apportant des précisions sur les doses périmées : «La Tunisie a reçu un lots de 98400 doses du vaccin AstraZeneca, puis un deuxième de 158.360, qui été utilisés dans les délais, à part 19 paquets contenant 190 doses ayant dépassé le délai de péremption. Cette quantité de vaccin, qui équivaut à 0,19 %, n’a pas été administrée aux Tunisiens», lit-on dans le communiqué.
D’autre part le ministère a ajouté que 123.296 nouvelles doses de vaccin AstraZeneca ont été utilisées sur les 256.760 doses disponibles, sachant que la date de validité arrivera à terme le 31 août 2021, et que le restant des doses sera utilisée lors de la campagne qui débute ce 18 juin, ajoute encore le ministère.
Et de conclure : «Le ministère de la Santé met en garde contre le danger d’impliquer la campagne nationale de vaccination dans les conflits politiques car il s’agit d’une campagne nationale visant à vacciner et à protéger les citoyens contre les dangers du virus et appelle ainsi tous ceux qui veulent avoir des informations sur la vaccination à s’en référer aux sources officielles du ministère de tutelle».
Y. N.
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