Présent dans les locaux de la radio Shems FM, à l’occasion de sa cession à la société Maxula Capital, le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, est, brièvement, revenu, ce mardi 22 juin 2021, sur la situation sanitaire du pays, relative à la propagation du coronavirus, et sur l’avenir de son gouvernement.
Selon Mechichi, la situation épidémiologique est critique, particulièrement dans quelques gouvernorats à l’instar de Kairouan, Béja, Zaghouan et Siliana, mais elle n’est pas hors de contrôle.
Dans le même cadre, il a expliqué que les taux de contamination et de létalité sont, certes, élevés, mais stables, et que l’une des principales raisons pour lesquelles on a du mal à les baisser est le fait que les gens n’acceptent plus de respecter les mesures sanitaires mises en place, ainsi que les gestes barrière, ajoutant que cela est naturel et qu’il a été observé dans les autres pays.
En ce qui concerne les solutions envisagées, le chef du gouvernement a parlé de l’intention de créer plus d’hôpitaux de campagne dans les régions les plus touchées par la pandémie, et d’accélérer processus de vaccination, soulignant que désormais, il ne faut plus se contenter du système Evax (où les inscriptions se font en ligne) et «aller aux gens là où ils sont [pour les vacciner] notamment dans les campagnes».
Interrogé sur la probabilité de sa démission, une démission exigée par le président de la république, Kaïs Saïed, notamment pour participer au Dialogue national, Mechichi a dit que cela n’est pas du tout d’actualité, insistant sur le fait qu’il est responsable et qu’il continuera le travail commencé pour sortir le pays de ses crises. «Ceux qui parlent de ma démission ne me connaissent pas assez», a-t-il conclu, dans un message clairement destiné au chef de l’État.
C. B. Y.
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