L’immunité parlementaire, aussi injuste soit-elle, n’est censé protéger les députés que dans le cadre de leurs activités parlementaires. Mais en Tunisie, un pays où il ne fait aucun doute que le système judiciaire est faible, elle a quasiment la valeur d’un chèque en blanc. Résultat : l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), actuellement suspendue par le président Saïed, est bourrée de suspects et de criminels.
Selon le porte-parole du pôle judiciaire et financier, Mohssen Deli, qui a accordé, ce mardi 3 août 2021, une interview à Shems FM, l’un des députés est concerné par pas moins de 24 plaintes et qu’un autre est poursuivi dans pour 4 affaires.
Il a ajouté que la plupart des accusations tournent autour du blanchiment d’argent, l’abus de confiance, l’arnaque, l’apologie du terrorisme, la violence, et l’émission de chèques sans provision.
Rappelons que plusieurs députés de la coalition de l’extrême droite, Al-Karama, à l’instar de Seifeddine Makhlouf, Mohamed Affès et Abdellatif Aloui, sont concernés par ces plaintes.
C. B. Y.
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