Le secrétaire général adjoint et porte-parole de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, a estimé, dans une déclaration accordée au journal Al-Maghreb, paru ce mercredi 25 août 2021, qu’il était nécessaire de mettre fin à la période exceptionnelle que traverse actuellement le pays, depuis l’activation de l’article 80 de la constitution par le président de la république, Kaïs Saïed, le 25 juillet dernier.
Pour lui, cette période pourrait avoir de graves conséquences sur la situation générale du pays si elle venait à se poursuivre encore, notamment en raison de l’absence d’un chef de gouvernement.
Led syndicaliste a, par ailleurs, réitéré l’appel de la centrale syndicale, auprès du chef de l’État, de présenter une feuille de route pour la période à venir.
Tahri pense, en effet, que «le vide entraînera forcément un déséquilibre dans le travail des institutions de l’État et de l’administration».
Et de mettre l’accent sur la nécessité, pour Saïed, d’adopter une démarche claire, estimant que la période exceptionnelle, annoncée le 25 juillet, «a accompli sa mission».
C. B. Y.
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