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Ahmed Safi Saïd : «Le bureau de l’OIF en Tunisie est une officine des services secrets français» (Vidéo)

Complètement disparu des radars et devenu inaudible après l’annonce des mesures exceptionnelles par le président Kaïs Saïed, le 25 juillet dernier, qui l’a ringardisé, Ahmed Safi Saïd a cru devoir recourir à sa recette magique pour que sa popularité renaisse : toujours taper plus fort sur la France car pour lui et ses semblables, plus tu tapes sur la France, plus tu es patriote. Vidéo.

Le journaliste et écrivain, un grand baratineur devant l’Éternel, qui avait longtemps fait son miel en émargeant financièrement sur les largesses des dictateurs arabes, a cru inventer l’eau chaude. Il a déclaré, hier, vendredi 10 septembre 2021, sur les ondes d’IFM, que l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) est «le» service de renseignement extérieur de la France.

Nous voilà informés, ce n’est pas la DGSE, dirigée par Bernard Emié, qui est le service de renseignement extérieur de la France mais l’OIF, dirigée par la Rwandaise Louise Mushikiwabo, et qui regroupe tous les pays membres de cette organisation, dont les fonctionnaires seraient, selon cette même logique stupide, des «espions» français ! Et le soi-disant nationaliste arabe, grand adorateur des dictateurs, poursuit en affirmant que le bureau de l’OIF en Tunisie est celui des renseignements français à Tunis! Et il dit tout ça en hurlant car il croit que plus on hurle, plus on a raison. Et comme ça ses interlocuteurs n’oseront pas le contredire. D’ailleurs, on les a vus écouter ses stupidités sans y réagir, ce qui n’est pas exactement leur rôle de journalistes.

Populisme, idiotie et surtout beaucoup d’hypocrisie de la part de celui qui a fui la Tunisie, au lendemain de l’attaque de la ville de Gafsa, en 1980, par un groupe nationaliste arabe armé par la Libye de Kadhafi. Il a trouvé refuge en Algérie puis au Liban, et après avoir fui Beyrouth, au début des années 1990, dans des circonstances sur lesquelles ont préférerait ne pas s’attarder, il s’est confortablement installé à Paris, grâce aux subsides fournis par Kadhafi et consorts. Rentré ensuite à Tunis, à la fin des années 1990, Saïd n’a pas hésité un instant à inscrire son fils au lycée français de la Marsa ou Lycée Gustave Flaubert. Ne serait-ce pas aussi une officine des renseignements français?

Slim Riahi et son copains Safi Saïd : un fuyard en cache un autre…

Le journaliste-affairiste, proche jadis de Yasser Arafat, Saddam Husseïn et Mouammar Kadhafi, mais aussi des sulfureux affairistes véreux tunisiens comme Chafik Jarraya (en prison pour corruption) ou Slim Riahi (en fuite à l’étranger) avec qui il aimait fumer les gros cigares, ne raconte pas tout. Il cache beaucoup de choses… et ne veut montrer aux Tunisiens qu’une image erronée d’un anti-occidental primaire pour mieux les manipuler et ainsi jouer au héros.

Le conspirationnisme se porte comme un charme en Tunisie pour mieux duper et abrutir la population. Donc, après l’islamiste Slim Hakimi, qui a décidé sans aucune preuve que l’Eglise protestante a tué John Kennedy parce qu’il était catholique, voici maintenant que le nationaliste arabe des hôtels de luxe et des salons de thé des Berges du Lac accuse sans aucune preuve l’OIF d’être l’organe des renseignements extérieurs de la France et que son bureau à Tunis représente ces services.

Cependant, ce que ne dit pas et surtout ce que cache Ahmed Safi Saïd c’est que sa haine de la francophonie vient du fait qu’il ne maîtrise pas la langue française. Et c’est le cas de la majorité des islamistes et des nationalistes arabes mais ils n’avouent jamais que leur haine du français vient du fait qu’il sont nuls dans la langue de Molière, qu’ils baragouinent tout de même un peu. 

Imed Bahri

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