A travers un long statut Facebook, l’ancienne ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Intégration professionnelle par intérim, fraîchement limogée, Sihem Ayadi, est revenue, ce mercredi 15 septembre, sur son expérience gouvernementale. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle avait des choses à raconter.
S’adressant, symboliquement (et non sans populisme) à son père, un ancien militant selon elle, Ayadi a affirmé que l’injustice et la corruption sont monnaie courante au ministère à la tête duquel elle a travaillé.
Elle a également assuré que les champions tunisiens sont marginalisés au profit de quelques proches de personnes influentes.
«Des milliards sont dépensés sans résultats et sans contrôle […] Des épées sont brandies et des boutons actionnés pour contrer toute volonté de réforme», a-t-elle amèrement regretté.
La journaliste a, par ailleurs, promis de révéler des noms… en espérant que cela se concrétise et que ce ne soit pas seulement une réaction à chaud.
Sihem Ayadi a été, en ce début de semaine, victime d’une nouvelle décision non expliquée et non justifiée par le président de la république, Kaïs Saïed, qui s’est approprié tous les pouvoirs depuis le 25 juillet.
C. B. Y.
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