Le Parti destourien libre (PDL) a annoncé, ce mercredi 15 septembre 2021, qu’il a porté plainte auprès du Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme, suite au refus, selon lui, des pouvoirs publics de «démanteler le réseau associatif et politique que les Frères musulmans ont constitué depuis 2011».
Ce réseau vise, selon le parti de Abir Moussi, à «briser les fondements du modèle sociétal tunisien, répandre l’idéologie obscurantiste, imprégner le terrorisme, et inciter les femmes tunisiennes contre les dispositions du Code du statut personnel, la législation nationale et les accords internationaux garantissant leurs droits»
«La plainte porte sur la répression par l’État des femmes tunisiennes en colère et leur empêchement de participer à la manifestation organisée le vendredi 3 septembre 2021 près du siège de ce qu’on nomme « Union internationale des oulémas musulmans », branche de Tunis, pour exiger le fermeture de cette tanière dangereuse», explique le communiqué du PDL.
Le parti reproche également à l’association son soutien aux organisations islamistes extrémistes à l’instar des Talibans en Afghanistan.
«Le parti suivra ce dossier avec sérieux et se réserve le droit d’escalader selon les moyens légaux autorisés pour expulser ces organisations suspectes de la Tunisie, geler leurs fonds et juger leurs fondateurs et dirigeants», conclut le communiqué.
C. B. Y.
Donnez votre avis