Après avoir partagé hier soir, mardi 21 septembre 2021, à 21 heures (heure tunisienne) une vidéo sur sa page Facebook, Moncef Marzouki a parlé via Skype sur Al Jazeera Mubasher et a réitéré ce qu’il a dit auparavant dans sa vidéo à savoir qu’il faut destituer Kaïs Saïed et le juger. Cette haine et cette rancune, seul ce personnage aigri et rancunier peut en avoir. Mais pourquoi l’ancien président «provisoire», surnommé «sbayhi» (spahi) par les Tunisiens, entre autres sobriquets, déteste-il autant Kaïs Saïed? Éléments de réponse…
Par Imed Bahri
Ce que ne savent pas beaucoup de gens c’est que Marzouki en veut à mort à Saïed non pas seulement parce que ce dernier a été élu président de la république tunisienne avec un score astronomique alors que lui n’a reçu qu’un maigrichon et médiocre 3% et est arrivé à la… 11e place au premier tour du scrutin présidentiel de 2019, ce qu’il n’a jamais digéré, mais également parce que ce mégalomane, qui se prend pour le génie incompris de son époque, a rencontré en 2019 Saïed et lui a demandé avec son culot monstre de ne pas se présenter, de se désister en sa faveur et de demander à ses partisans de voter pour lui ce que Saïed avait, bien sûr, refusé sèchement et catégoriquement. La suite lui donna raison, et de quelle manière !
Rancune tenace et haine viscérale
C’est de là que vient la haine, la rancune tenace et l’acharnement du «sbayhi», surnommé aussi le «tartour» (marionnette) d’Ennahdha, sur Kaïs Saïed. La suite on la connaît, Kaïs Saïed entrera au palais de Carthage quand le spahi défait rentrera chez lui à Paris avec beaucoup d’amertume contre son vainqueur auquel il fera la guerre depuis son exil doré parisien aux frais du contribuable tunisien.
D’ailleurs la rancune tenace et la haine viscérale du «sbayhi» à l’endroit de Saïed l’a poussé jusqu’à véhiculer des mensonges pour créer une crise diplomatique entre la Tunisie et l’Égypte et pour remonter le Sud de la Tunisie contre son Nord, en prétendant que les Égyptiens avaient piégé Saïed pour empoisonner les relations tuniso-libyennes afin que le Caire rafle les contrats avec la Libye. Il avait d’ailleurs écrit, lundi 21 septembre, sur sa page Facebook, toujours fermé aux commentaires – ce qui en dit long sur le manque de démocratie du personnage – qu’il présentait ses condoléances au Sud de la Tunisie qui va payer le lourd tribut à cause de ce qu’il prétendait être passé, alors que tout ce que raconte le «sbayhi» n’est que pur mensonge, de la pure fiction issue de son imaginaire malade, haineux et rancunier.
Le «sbayhi» ne veut plus seulement remonter le peuple tunisien contre Kaïs Saïed mais il veut aussi provoquer une sédition dans le sud du pays.
Pour lui, la Tunisie compte pour des prunes
Cette haine aveugle celui qui ne se soucie guère de la paix civile dans son pays d’origine, la Tunisie, car il vit au chaud à Paris, en France, son pays d’adoption et réserve sa loyauté et son allégeance, non pas à son pays d’origine ni à son pays d’adoption, mais à ses trois pays de cœur, le Qatar, la Turquie et le Maroc, où il a passé son enfance et sa jeunesse. Aussi ne parle-t-il jamais des atteintes à la démocratie et aux droits humains dans ces trois pays. Mais il réserve toutes ses critiques, à ce sujet, à la Tunisie, qui, à ses yeux, ne compte que pour des prunes.
La démocratie et les droits humains n’ont d’ailleurs jamais compté à ses yeux, ils les utilise juste comme prétexte pour régler ses comptes surtout avec Kaïs Saïed, sa bête noire du moment.
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