L’ancienne animatrice de radio, devenue députée de la coalition Al-Karama, Halima Hammami, a, une fois de plus, été la risée de la toile, après s’être elle-même ridiculisée à travers un statut Facebook, où elle a attribué des pouvoirs magiques au président de la république, Kaïs Saïed, l’accusant d’avoir enlevé de Google tous les dossiers de corruption condamnant la cheffe du gouvernement qu’il vient de nommer, Najla Bouden. Oui, rien que ça !
«Avec l’autorisation du putschiste, tous les dossiers de corruption condamnant sa première ministre ont été enlevés de Google», a écrit la néo-islamiste, qui a déjà fait l’objet des moqueries des internautes, il y a quelques mois, après un passage à la radio IFM, où elle a accusé l’ancien président de la république, Zine El Abidine Ben Ali, de l’avoir terrorisée lorsqu’elle était animatrice de radio, car il lui avait dit, un jour, qu’elle était «très populaire».
Oui, ce sont des députés avec un tel niveau intellectuel que notre peuple élit, chaque cinq années, pour promulguer des lois et nous gouverner !
Halima Hammami a, par la suite, courageusement, supprimé son statut Facebook, après s’être rendu compte qu’elle avait écrit une bêtise.
Mais il y a un autre statut ridicule, qui montre – cette fois-ci – l’étendue de sa bassesse éthique, et qu’elle n’a pas (encore) supprimé, toujours en lien avec la nomination de Najla Bouden comme cheffe de gouvernement.
En effet, Mme Hammami s’est ironiquement demandée, via celui-ci, si la nouvelle cheffe du gouvernement n’était pas la sœur d’Asma Bouden, rappelant que cette dernière travaille à l’hôpital psychiatrique Razi et qu’elle était «spécialiste de l’autisme».
C. B. Y.
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