Selon le Parti destourien libre (PDL), il est grand temps que le président de la république, Kaïs Saïed, fasse passer la Tunisie à autre chose, en fixant un délai pour les mesures exceptionnelles (qu’il a prises et le 25 juillet et renforcées le 22 septembre), en dissolvant le parlement et en organisant des élections législatives anticipées.
C’est, entre autres, ce à quoi a appelé le parti de Abir Moussi, via un long communiqué, rendu public le 18 octobre 2021, suite à la réunion de son bureau politique les 16 et 17 octobre.
Cela permettrait, selon le texte du communiqué, au peuple d’exercer (lui-même) sa souveraineté.
Le PDL réclame également la publication d’une déclaration qui comprend les orientations générales et les politiques que l’autorité devra adopter via le gouvernement.
Sur un autre plan, il a «condamné fermement les pratiques de l’autorité en place visant à entraver le travail du parti, à restreindre ses activités et à violer son droit de faire revivre les mémoires nationales qu’il a toujours poursuivies, en hommage à ses combattants et symboles, dirigés par le leader Habib Bourguiba en tant que héritier légitime du parti des pères et grands-pères», accusant le président de la république, Kaïs Saïed, de servir ses intérêts politiques personnels.
Le PDL a, d’autre part, exprimé son inquiétude vis-à-vis de la politique étrangère adoptée par l’autorité en place, avertissant contre le risque de se retrouver isolée internationalement et exposée aux dangers des conflits régionaux et internationaux.
C. B. Y.
Donnez votre avis