Commentant la conception particulière que le président de la république Kais Saied a du «dialogue national» qu’il souhaite mettre en œuvre en Tunisie, en le réservant aux «jeunes» Dr Rafik Mzali a écrit le post Facebook ironique reproduit ci-dessous.
Kais Saied commence à céder : après avoir toujours proclamé un dialogue avec les jeunes, cette fois, il a cité, dans la douleur à vrai dire, du bout des lèvres à vrai dire, «ân madhadh» à vrai dire, la participation des non-jeunes au dialogue: les «chouyoukh» comme il dit.
Il n’y a que les dictateurs qui ne changent pas d’avis et puis, vu son âge, il risquait gros.
Heureusement en tous cas car ce délit d’âge commençait à peser sur les seniors.
À force de l’entendre parler du dialogue avec les «jeunes» et rien qu’avec les jeunes, on finit par se sentir, quand on a plus de quarante ans, centenaire, dépossédé de sa nationalité, inutile et, en définitive, exclu.
Il fallait bien que quelqu’un profite du fait qu’il n’ait pas de passeport diplomatique.
Donnez votre avis