Après avoir manifesté à Paris arborant le portrait de l’agitateur francophobe Seïfeddine Makhlouf aux côtés des islamistes d’Ennahdha comme Bechr Chebbi et de la coalition islamo-populiste Al-Karama, Zied El Hechmi, ainsi que Oussama Khelifi, le le larbin de Nabil Karoui, le symbole national de la corruption, Jalel Brick, ancien militant de gauche résident en France et célèbre figure de la toile tunisienne, fâche et déçoit beaucoup y compris ceux qui l’ont toujours défendu, à l’instar de l’auteur de cette tribune, signant Pierrot le Fou sur Facebook. Le chômeur le plus célèbre de la toile tunisienne qui n’accepte pas la critique se trouve aujourd’hui la cible de ceux qui hier encore justifiaient tous ses excès et même ses vulgarités.
Par Mohamed Sadok Lejri *
Je défends, depuis 2011, Jalel Brick avec beaucoup de ferveur, appréciant son côté provocateur, son franc-parler qui ne plaît guère aux pudibonds et son hostilité à l’islam et aux ‘Orban (arabistes, Ndlr). Mais l’enregistrement qui circule à l’heure sur Facebook ne laisse subsister aucune ambiguïté quant à sa véritable nature : c’est tout bonnement un vendu, une pourriture de la pire espèce.
Les enturbannés ont jeté quelques sous dans son chapeau
Dans cette vidéo devenue virale, Jalel Brick était entouré de Tunisiens qui font pression sur Kaïs Saïed à partir de Paris en diabolisant l’image du président tunisien et en le présentant comme un sanguinaire putschiste. Jalel Brick se trouvait aux côtés de l’élu d’Ennahdha Bechr Chebbi, d’Oussama «Dumbo» Khélifi, de Zied El Hechmi (la tête de nœud de la Coalition Al-Karama) et d’islamistes qui portaient au cou des affiches à l’effigie de l’inénarrable Seïfeddine Makhlouf, grand avocat des jihado-terroristes devant l’Éternel et député islamiste radical traduit en justice pour outrage et menaces à l’encontre d’un magistrat et pour violence sur des agents de l’aéroport Tunis-Carthage après avoir voulu faire quitter de force une personne interdite de sortie et fichée S17.
Jalel Brick n’a cessé de chanter pouilles aux Émirats, à l’Arabie Saoudite et au président égyptien Sissi. De ce fait, il s’est aligné sur la politique de l’axe turco-qatarien qui s’oppose farouchement aux pays susmentionnés. Les enturbannés l’ont probablement soudoyé, ils ont dû jeter quelques sous dans son chapeau.
À mon humble avis, les Etats-Unis ne doivent pas désapprouver ces contestations des Tunisiens de France – ou plutôt de certains Tunisiens de France – qui s’élèvent régulièrement contre Kaïs Saïed car Jalel Brick les a bien ménagés dans son discours et ce n’est pas dans ses habitudes.
En tout gaucho tunisien sommeille un félon
L’«âme du peuple» (une âme sans âme, soit dit en passant) est apparu aujourd’hui sous son vrai visage, celui d’un mercenaire pourri jusqu’à la moelle, d’un faux jeton sans foi ni loi, dénué de scrupules et prêt à tout pour quelques pétrodollars. Maintenant qu’il est passé dans le camp des ennemis les plus acharnés de la Tunisie, il ne nous reste plus qu’à lui administrer une volée de bois vert, à lui cracher dessus et à l’expédier aux chiottes. Définitivement. Pour moi, Jalel Brick est mort aujourd’hui. Et sa résurrection ne sera pas du tout évidente, sinon impossible. Décidément, en tout gaucho tunisien sommeille un félon.
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