Un dialogue national concernant la crise politique en Tunisie et la situation exceptionnelle devrait être prochainement proposé par le quartet qui en avait organiser un en 2013, si on en croit le président de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH), Jamel Msallem.
Msallem a, par ailleurs, exprimé les craintes de son organisation quant à la violation des droits et des libertés et la monopolisation des pouvoirs par une seule personnes, à savoir, évidemment, le président de la république, Kaïs Saïed, même si ce dernier a «rassuré» la LTDH lors d’un entretien.
Néanmoins, lors de cet entretien, le chef de l’État n’a pas donné suite à la proposition qui lui a été faite par l’organisation, à savoir la mise en place d’une commission, dont des experts identifieront les membres, qui aura pour rôle d’examiner les projets de décret qu’il émiettera, en amont et en aval.
Et d’ajouter qu’il faudra fixer un délai à la situation exceptionnelle déclenchée le 25 juillet, laquelle ne doit pas persister éternellement.
C. B. Y.
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