La chambre pénale près la cour d’appel de Monastir a émis ce samedi 27 novembre 2021, un mandat de dépôt contre le maire de Souassi relevant du gouvernorat de Mahdia, accusé de viol par une conseillère municipale travaillant au sein de la même commune.
C’est ce qu’a indiqué le porte-parole des tribunaux de Monastir et de Mahdia, Farid Ben Jha à l’agence Tap, en rappelant que le maire qui, fait l’objet d’un mandat de recherche, est également visé par d’autres affaires, et qu’il a notamment été condamné par contumace, à un an de prison ferme, dans une autre affaire suite à une plainte déposée par l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc).
Le maire élu sur une liste du parti islamiste Ennahdha, a également été condamné par contumace à un an de prison, pour délit d’incitation à établir de faux témoignages, ajoute la même source.
Rappelons que l’affaire a éclaté en juin 2020, quand une conseillère municipale a porté plainte accusant le maire de l’avoir violée en 2018 puis de l’avoir menacée de «publier des choses personnelles la concernant, s’il n’obtenait pas des faveurs sexuelles».
Suite à ce scandale qui a éclaté dans la municipalité, 14 conseillers municipaux de Souassi ont exprimé leur solidarité avec le maire, en affirmant que ce dernier est «victime de machination et que cette affaire vise à porter atteinte à son honneur et à sa dignité».
De son côté, le maire a nié les accusations, en indiquant dans une déclaration aux médias, qu’il n’y avait rien entre lui et ladite conseillère «à part une rivalité politique…», avait-il dit.
Y. N.
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