Le secrétaire général du principal syndicat de la Société tunisienne des chemins de fer (SNCFT), Larbi Yaâqoubi, a confirmé qu’il n’y avait aucun signe de solution dans la crise des arrêts de train, l’autorité de tutelle n’ayant manifesté aucune intention de s’asseoir et d’écouter la partie syndicale, et donc cet arrêt des trains se poursuit, a-t-il déclaré.
Le dirigeant syndical a expliqué dans l’émission «Ahla Sbah» aujourd’hui, jeudi 2 décembre 2021, sur Mosaïque FM, que le syndicat avait écrit à l’autorité de tutelle il y a environ deux semaines, et avait mis en garde contre la grève qui serait menée par les salariés et appelé à accélérer la recherche des solutions aux problèmes de l’entreprise, évoquant la dégradation de la situation due à l’absence d’un Pdg de la société depuis l’arrestation de l’ex-Pdg, soupçonné dans une affaire de corruption.
Yaâqoubi a ajouté : «Les chemins de fer sont un acquis national, et ce qui se passe aujourd’hui vise l’entreprise et tous les acquis du pays.»
Hier, mercredi, tous les agents de la SNCFT ont observé une grève, qui a causé l’arrêt de la circulation des trains. Les grévistes ont expliqué leur mouvement par le non-paiement de leur salaire du mois de novembre, qui a pris du retard en raison des difficultés financières de l’entreprise, lesquelles difficultés datent de plusieurs années sans que des solutions ne soient trouvées par les autorités publiques.
I. B.
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