«Chaque fois que nous parlons à Najla Bouden, elle nous rappelle le décret 117 et la nécessité pour elle de consulter le président de la République étant le chef du pouvoir exécutif», c’est ainsi que le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, a commenté les prérogatives (ou l’absence de celles-ci) de la cheffe du gouvernement.
Interviewé, ce jeudi 2 décembre 2021, par Shems FM, Taboubi a poursuivi : «Pauvre cheffe du gouvernement. Une femme dont nous étions fiers après sa nomination, mais j’aurais souhaité qu’elle ne soit pas mise dans cette situation car cela nuit à l’image de la femme tunisienne».
Une déclaration révélatrice de la nature du (vrai) poste occupé par Mme la cheffe du gouvernement, qui a probablement moins de pouvoirs qu’un simple ministre, et cela se passe de tout commentaire, à part, à la limite, «machallah machallah», comment aurait commenté la concernée elle-même.
C. B. Y.
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