La Chambre correctionnelle du Tribunal de première instance de Tunis a décidé un non lieu au profit du porte-parole et secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, suite à la plainte déposée à son encontre par le président de l’observatoire «Raqabah», Imed Daïmi.
C’est ce que rapporte, ce mardi 28 décembre 2021, la radio Mosaïque FM.
Rappelons que Daïmi avait porté plainte contre Tahri, pour diffamation, fausses allégations et offense à autrui via les réseaux sociaux, sur fond d’un commentaire du syndicaliste sur la page de l’ancien directeur du cabinet présidentiel de Moncef Marzouki, dans lequel il a dit que «les membres de la famille Daïmi étaient des voleurs et des blanchisseurs d’argent», en référence aux fonds du Golfe reçus par l’association «Tounes Al-Khairia», dirigée par le frère de Imed Daïmi.
Rappelons aussi que, dans ce pays qui fonctionne avec le principe du deux poids deux mesures, l’avocate Bochra Belhaj Hmida a écopé, la semaine dernière, de 6 mois de prison pour avoir accusé, en 2012, l’ancien ministre Tarek Dhiab de corruption.
C. B. Y.
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