La loi de finances 2022 ne semble pas avoir plu à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). Son porte-parole Sami Tahri la trouve plutôt similaire aux précédents budgets dans le sens où elle a été comme eux «préparée administrativement et dans des bureaux fermés».
Le syndicaliste lui préfère même ces autres budgets, dont la préparation était précédée de «négociations avec les organisations professionnelles et sociales».
Dans une déclaration accordée à Echaâb news, Tahri a, par ailleurs, estimé que ce budget de 2022 ne contenait pas de véritables mesures sociales, à l’exception de quelques une concernant les familles nécessiteuses et la finalisation du soutien financier aux employés du secteur du tourisme.
Le responsable syndical regrette également l’absence, selon lui, de mesures exceptionnelles dans «deux domaines vitaux», à savoir la santé et l’éducation, malgré la crise de la Covid-19 et ses répercussions, ainsi que de mesures liées à l’investissement.
Il a ajouté qu’une équipe de l’UGTT est actuellement en train d’étudier la nouvelle loi de finances rien que pour montrer que le travail individuel est la plupart du temps incomplet et déficient.
C. B. Y.
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