Le membre de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Farouk Bouaskar, est revenu, ce jeudi 6 janvier 2021, sur la convocation par la justice de 19 politiciens ayant participé aux élections de 2019, pour crimes électoraux.
Intervenu sur Shems FM, il a exprimé son espoir que la justice traite rapidement avec les infractions les plus graves avant la fin de l’année en cours, rappelant que celles-ci seront bientôt frappées de prescription, étant donné que les délais sont fixés par la loi à 3 ans.
Il a, par ailleurs, regretté que les crimes électoraux n’ont, jusque-là, pas bénéficié de la priorité du ministère public, soulignant la nécessité que le pouvoir judiciaire traite ces affaires avec plus de sérieux.
Bouaskar a, sur un autre plan, assuré que le président de la république, Kais Saied, est concerné, comme le reste des candidats, par ces crimes électoraux, mais que la procédure judiciaire qui lui est relative diffère de celle des autres candidas, compte tenu de l’immunité dont il bénéficie actuellement en tant que chef de l’Etat.
C. B. Y.
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