Le journal électronique francophone Aujourdhui Le Maroc, a indiqué, mardi 11 janvier 2022, que le Maroc a pris des mesures pour revoir et renégocier l’accord de libre-échange avec la Tunisie et l’Egypte, dans le but de protéger son tissu industriel et de protéger les emplois.
Les autorités marocaines, qui disent vouloir «veiller à la bonne application des Accords de libre-échange (ALE) avec les partenaires du Maroc» vont instaurer des listes négatives avec la Tunisie et l’Egypte, après avoir pris une mesure similaire pour équilibrer son déficit commercial avec la Turquie.
Aujourdhui Le Maroc précise notamment : «Ces listes incluent un ensemble de produits provisoirement exclus du démantèlement tarifaire appliqué depuis l’entrée en vigueur des ALE avec ces pays (…) Dans le cas de l’Egypte, la liste négative concerne à peine six catégories de produits. Il s’agit notamment de poudre et d’explosifs ainsi que des matières inflammables à l’exclusion des allumettes et briquets. La liste couvre également les pneumatiques, la friperie et le fer à béton ainsi que les voitures.»
La liste négative avec la Tunisie comprend les tapis, les tapisseries et les articles d’entretien comme les serpillières, lavettes et chamoisettes.
Mais en plus de cette liste négative, un nombre considérable de produits tunisiens est soumis à une taxe unique de 17,5%. «Ces produits couvrent de nombreuses catégories de produits qui vont de l’agroalimentaire aux produits de bâtiment, en passant par les jouets et stylos, en plus des meubles pour bureaux. Ainsi, la liste énumère des produits comme les boissons chocolatées, le café moulu, les jus ainsi que les préparations de fruits et légumes, sans oublier la margarine ou encore le poisson fumé et les produits à base de céréales. La liste comprend en outre des produits cosmétiques comme les vernis à ongles ou encore les eaux de toilette et les produits de maquillage pour les lèvres. Il est également question du cuir et peaux préparées en plus des produits en PVC, sans oublier les carreaux et mosaïques pour construction», ajoute Aujourdhui Le Maroc.
I. B.
Donnez votre avis